Les marques du secteur de la mode sont souvent composées de noms de famille (en particulier les marques plus anciennes) ou de noms communs. Dans les deux cas, la composition de la marque fait que les entreprises qui en sont propriétaires sont nécessairement confrontées à des limites dans le cadre de leur stratégie gestion de portefeuille de noms de domaine, que cette dernière entre dans le cadre de la communication de l’entreprise ou qu’elle ait pour finalité la défense de la marque en question.
La valeur d’une marque ou d’un portefeuille de marques dépend d’un certain nombre de paramètres. Le nombre et la pertinence des noms de domaine identiques à la marque peuvent être considérés comme le principal paramètre de la valeur de la marque tant ils contribuent à la visibilité de cette dernière. Historiquement, la valeur d’un nom de domaine était étroitement liée à la rareté de l’offre, le nombre d’extensions étant limité. La libéralisation des extensions, qui a permis leur multiplication, a altéré ce paradigme sans pour autant le bouleverser. En effet, du point de vue du propriétaire de marque, d’une manière générale, l’offre n’est pas beaucoup plus pléthorique qu’elle ne l’était auparavant puisque les nouvelles extensions, pour la plupart, ciblent un secteur d’activité particulier.
Cependant, dans le secteur de la mode, il faut bien reconnaître que l’offre devient abondante. Sans prétendre à l’exhaustivité, on peut citer notamment les extensions suivantes : .BABY, .BLACKFRIDAY, BOUTIQUE ou .商店(en chinois) ou bien .ストア (en japonais) ou encore .网店 (qui signifie « boutique en ligne en chinois) et même .بازار (en perse) .BUY, .CHRISTMAS, .CLOTHING, .COMPANY, .KIDS ou .дети (en russe), l’incontournable .FASHION ou .时尚 (en chinois) ou encore .ファッション (en japonais) .JEWELRY, .LUXE, .LUXURY, .NIKE, .PROMO, .SHOES, .SHOP, .SHOPPING, .SILK, .SURF, .WATCH, et pourquoi pas .ART et .LOVE).
Outre les extensions spécialisées, il est essentiel d’inclure dans un portefeuille les extensions géographiques correspondant aux implantations existantes et à venir de la marque en gardant à l’esprit, certes, les ccTLDs mais aussi les extensions des régions (.AFRICA, .ASIA, .EU) et des villes, toujours plus nombreuses : .BARCELONA, .BERLIN, .BOSTON, .BRUSSELS, .BUDAPEST, .DUBAI, HELSINKI, .ISTANBUL, .JOBURG, .KOELN, .KYOTO, .LONDON, . MADRID, .MELBOURNE, .MIAMI, .MOSCOW et .МОСКВА, .NAGOYA, .OKINAWA, .OSAKA, .PARIS, .QUEBEC, .STOCKHOLM, .SYDNEY, .TAIPEI, .TOKYO, ابوظبي (Abu Dhabi), .WIEN ou .世界 (en chinois), .YOKOHAMA, .ZUERICH.
En tout état de cause, il est conseillé de prêter une attention particulière aux extensions disponibles dans la langue locale, celle du consommateur.
Enfin, rappellerons également la possibilité d’acquérir une extension (par ex. : ATHLETA, .CALVINKLEIN, .CARTIER, .CHANEL, .CHLOE, .GUCCI, .HERMES, .LANCOME, .MANGO, .MONTBLANC, .OLDNAVY, .OMEGA, .PIAGET, .SWATCH, .TIFFANY, .BANANAREPUBLIC).
Le maintien d’un portefeuille de noms de domaine requiert une veille et une surveillance. N’hésitez pas à nous contacter.