Rebranding est une étape clé où la stratégie de nom de domaine devient vitale. Lorsqu’une entreprise est amenée à changer de nom, à lancer une nouvelle gamme de produits ou à pénétrer un nouveau marché, les responsables des portefeuilles de noms de domaine entrent en action pour sécuriser de nouveaux noms de domaine, à la fois pour des sites actifs et à des fins défensives.
Lorsque tout se passe bien, cela se traduit par une série d’enregistrements sans obstacles. Cependant, comme le lecteur l’a peut-être déjà expérimenté, il est rare que de tels projets se déroulent sans accroc. Il est courant que certains noms de domaine soient indisponibles à l’enregistrement.
Les options sont souvent les mêmes :
(A) acheter le domaine à son titulaire,
(B) engager une procédure de résolution de litige, ou
(C) mettre en place une backorder (commande de récupération).
La plupart des gestionnaires de portefeuilles connaissent ces trois options et savent laquelle choisir selon les cas.
L’option C (backorder) est particulièrement pertinente lorsque des contraintes budgétaires s’ajoutent à l’absence de fondement juridique pour contester la détention du nom de domaine.
Cela dit, comprendre ce qu’il se passe après avoir ordonné une backorder reste souvent nébuleux.
Cet article vise à éclairer les aspects commerciaux et techniques de la backorder afin que les professionnels puissent mieux conseiller leurs clients et interlocuteurs.
Les bases
Vous connaissez sans doute déjà le principe : une backorder, parfois appelée « snapback », consiste à tenter d’enregistrer un nom de domaine dès qu’il redevient disponible.
Avantage : un coût bien inférieur à l’achat direct du nom de domaine ou à une procédure contentieuse.
Inconvénients :
- Si le nom est renouvelé, il faudra attendre au moins un an pour réessayer.
- Vous êtes en concurrence avec d’autres qui veulent le même nom.
Dans le cas de noms de domaine à faible valeur, une simple surveillance manuelle peut suffire. Mais si le domaine est court, générique, composé de mots du dictionnaire, ou s’il a été utilisé pour un site actif, IP Twins recommande fortement d’éviter l’approche manuelle et de recourir à un service professionnel de backorder.
Un service professionnel repose sur un logiciel qui surveille la disponibilité du nom de domaine en continu et envoie une commande d’enregistrement instantanément dès qu’il devient disponible. IP Twins propose ce type de service dans le cadre de son offre Standard Back Order.
Standard vs. Premium
Nous avons évoqué ci-dessus la Standard Back Order. Peut-être un gestionnaire IP Twins vous a-t-il déjà recommandé une Premium Back Order à la place. Quelle est la différence ? Pourquoi existe-t-il plusieurs niveaux de service ?
Tout d’abord, il faut savoir que les gestionnaires de portefeuilles ne sont que des invités dans le monde très compétitif des backorders. Des entreprises et des investisseurs consacrent leurs activités à l’enregistrement de domaines à prix standard pour les revendre beaucoup plus cher.
Ces acteurs déploient des moyens techniques considérables pour être plus rapides d’une fraction de seconde que les autres. Par exemple, ils contournent les limites de fréquence imposées aux registrars en ouvrant plusieurs comptes, répartissant les requêtes.
En comparaison, un registrar comme IP Twins utilise une fréquence plus raisonnable.
La bonne nouvelle : les systèmes les plus performants sont accessibles au public. On peut y passer commande à un prix raisonnable, et ces prestataires capturent un bon nombre de domaines.
La mauvaise nouvelle : ces plateformes acceptent plusieurs commandes sur le même nom… et organisent des enchères entre les intéressés.
Les enchères peuvent monter très haut, mais le prix final reste souvent inférieur à celui d’un achat direct au titulaire.
Lorsqu’un Account Manager IP Twins vous recommande une Premium Back Order sur un domaine en .com ou autre extension populaire, cela signifie :
→ la commande est placée chez un prestataire performant, et
→ le résultat est surveillé.
En cas d’enchère, le client définit son budget et sa stratégie en amont.
Les enchères des registres
La vitesse est la clé pour capturer les domaines en .com ou génériques. Mais certains registres ne procèdent pas de cette façon.
Le registre Verisign, qui gère les .com, libère les domaines de façon à ce qu’ils soient immédiatement disponibles selon la règle du « premier arrivé, premier servi ». Des sociétés indépendantes développent des solutions pour capter ces domaines et les revendre.
D’autres registres, en revanche, retiennent les domaines expirés et mettent en place leurs propres mécanismes de revente à prix majoré.
Dans ce cas, l’acheteur potentiel doit participer à une enchère ou payer un tarif premium directement auprès du registre.
IP Twins est familiarisé avec ces plateformes de registre et y accède souvent grâce à son statut de registrar accrédité.
Cette approche, également qualifiée de Premium Back Order ou Premium Registration, implique qu’un Account Manager accède à la plateforme appropriée et supervise l’achat ou l’enchère.
Les fournisseurs spécialisés pour les extensions nationales (ccTLD)
Les leaders du marché des backorders couvrent peu d’extensions nationales (ccTLD).
La plupart des registres nationaux ne mettent pas aux enchères leurs domaines expirés.
Quand un client souhaite récupérer un ccTLD en priorité, IP Twins fait appel à des fournisseurs locaux spécialisés.
Les extensions génériques sont gérées par quelques entreprises aux protocoles similaires.
Les ccTLD, eux, relèvent d’une centaine de registres nationaux aux règles très variables. Les plateformes de backorder généralistes ne peuvent pas s’adapter à toutes ces variations.
Mais il existe un réseau de petits opérateurs spécialisés, parfois limités à un pays ou à une région, qui savent capter les domaines grâce à leur connaissance fine des délais et des règles locales.
IP Twins a ainsi aidé ses clients à capturer des domaines en Roumanie, en Pologne et dans d’autres pays grâce à ces partenaires.
L’Account Manager choisit le fournisseur adapté, place la commande et supervise le transfert vers le compte habituel du client.
Conclusion
Beaucoup de clients pensent que tout est réglé une fois la backorder placée. Les responsables de portefeuilles évitent souvent d’en dire trop sur les aspects techniques, mais il peut être utile de trouver un juste milieu et de donner un aperçu des prochaines étapes.
Quelle que soit la société utilisée (IP Twins ou autre), nous recommandons de demander des explications précises avant de valider une backorder. Cela permet de mieux gérer les attentes — notamment sur le coût et la probabilité de succès.
Cela évite aussi des situations frustrantes, par exemple lorsqu’un client découvre trop tard qu’il y avait une enchère… ou pire, que le domaine a été capté par un tiers via un service concurrent.
Chez IP Twins, nous maîtrisons l’ensemble du paysage des backorders décrit ici. Ils peuvent vous fournir un conseil clair et transparent à chaque étape.
Si vous envisagez d’acquérir un nom de domaine, n’hésitez pas à contacter notre équipe à l’adresse suivante : juristes@iptwins.com pour une consultation gratuite.
